#17 Contrôle technique, Crash test, révision des 100000
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si tu es abonné·e depuis longtemps tu as déjà reçu cette newsletter envoyée depuis la plateforme Ginkio. Je la renvoie depuis Substack, la nouvelle plateforme, pour voir si tout fonctionne. Si tu fais partie des personnes qui ont rejoint la newsletter cette dernière semaine, bienvenue!
Bonne (re)lecture, et à bientôt.
c’est l’été☀️, c’est la saison des mariages, c’est le moment où tout le monde a envie de te parler d’amour et de t’envoyer des messages qui sentent la guimauve🍡, les papillons🦋, les cœurs 🧡❤️💙💛💚🩷et l’engagement éternel.
Tu vas verser ta petite larme🥲 en voyant ta cousine/meilleure amie/fille/nièce conduite
à l’autel ou à la mairie par son père/son frère/son vieux copain,
tu vas regarder ton frère/ton pote/ton neveu/le fils de ton mec/ton père (oui parfois c’est ton père qui se marie) arriver
en costard/en veste à col mao/en t-shirt et tu ne l’auras jamais vu habillé comme ça,
Tu vas trouver que les deux mariés avec exactement le même costume, ça claque,
Tu vas remercier celleux qui ont eu l’idée de fêter ça à quatre stations de métro de chez toi,
Tu vas maudire celleux qui se marient loin et après tout, tu vas te dire que tu ne connais pas les Vosges⛰️🌲,
Tu vas penser à quatre mariages et un enterrement, tu vas penser au sens de la fête et te demander qui tu vas retrouver planqué·e dans les fourrés🌿🌿🌿 à une heure avancée de la nuit,
Et puis tu vas parler à la grand-mère d’un·e des marié·es qui va te dire « bah franchement, au bout de dix ans, il était quand même temps qu’ils officialisent ça ».
Eh ben je te préviens tout de suite : la suite de cette newsletter va beaucoup moins ressembler à une comédie du dimanche soir avec une musique de Vladimir Cosma.
A un moment avancé de la soirée, trop de chaleur, trop de petits fours vegan, trop de Macarena mais pas assez d’alcool dans le sang pour te lancer dans une chenille endiablée, tu vas regarder ces couples qui existent depuis déjà longtemps, notamment ces deux, là, en rouge et en beige, qui ont passé la soirée à s’engueuler, et tu vas peut-être avoir un petit coup de blues en te disant « ouais franchement, l’amour toujours c’est pas gagné ». Et puis tu vas te demander pourquoi ils ont pas divorcé après toutes ces années à s’écharper.
Et puis là ça va t’arriver en plein gueule. « Ah oui, c’est vrai, Sophie a jamais repris un boulot et à chaque fois qu’elle a essayé, de toute façon, Martin a toujours trouvé que c’était pas assez bien payé/trop compliqué/que ça allait pas le faire avec les enfants/que six mois de formation, no way/que les impôts allaient tout leur prendre », et hop, emballé c’est pesé, Sophie et Martin, 55 ans, trente ans de mariage dont 25 à se détester, et condamnés à se supporter encore pour les trente prochaines années au moins, et là, tu es parcouru·e d’un frisson très désagréable et pour oublier, tu te ressers un verre. (L’abus d’alcool est dangereux pour la santé).
Et là, insidieusement, tu te demandes : mais qu’est-ce qui se passe pour moi, au fait, si à un moment je supporte plus ma moitié ?
Et puis que se passe-t-il, aussi, si on la retrouve étouffée derrière un buisson parce qu’elle a eu une allergie au pâté de crabe🦀 et que personne ne l’a vue tomber ?
(Pardon, deux situations choisies au hasard, si tu préfères, tu peux aussi remplacer ça par abandon du domicile conjugal, coup de foudre⚡ pour une nouvelle personne, tu peux troquer l’allergie aux crustacés par une intolérance aux fruits à coque🥜, ou par un accident de trottinette🛴, AVC, maladie longue, ou plus sobrement, tu peux prononcer ces mots qui secouent un peu, divorce, séparation, deuil⚰️ ou même veuvage).
Tu t’en es peut-être déjà rendu·e compte, je n’ai aucun diplôme en psychologie, ma compétence en matière de chagrin s’arrête à l’envoi de cargaisons de mouchoirs jetables, ou à la proposition de boire un verre (ce qui n’est pas toujours à conseiller, surtout si on va mal). En revanche, je sais parler d’argent et j’essaie depuis quelques années à t’aider à avoir toutes les arrière-pensées qu’il te faut pour te créer les meilleurs amortisseurs financiers en cas de pépin. Ça n’enlève rien à la douleur, ça ne fait jamais revenir l’être aimé comme le chien suit son maître, par contre, ça peut t’aider à moins compter et à avoir l’esprit un peu serein, au moins sur le chapitre financier💶, le jour où ta vie change beaucoup.
Contrôle technique
Alors d’abord, un simple petit contrôle technique🛠️, des petits détails qui peuvent te changer la vie.
Une petite check-list de trucs qui, sur le plan pratique, peuvent te faire gagner beaucoup, beaucoup de temps et de stress.
as-tu un compte courant à ton nom ? (s’il te plaît, pas de commentaire, aucune des questions ne sera posée ici par hasard).
as-tu ton code de connexion au service des impôts ?
as-tu des comptes épargne à ton nom ?
y a-t-il de l’argent sur ces comptes ? (je veux pas dire vingt euros, hein, je veux dire de quoi assurer plusieurs mois de désert financier)
connais-tu le code d’ouverture de l’ordinateur de ta moitié ? (Attention ceci n’est pas une incitation à aller fouiller dans ses affaires, mais une façon de simplifier les choses le jour où tu te rends compte un peu tard que son corps n’aime pas les fruits à coque).
Si tu as répondu non à une de ces questions, va chercher la réponse, ouvrir un compte, mettre de l’argent de côté, à ton nom, gratter les codes de connexion (encore une fois n’en profite pas pour fouiner dans la totalité de l’ordi de ta moitié, on a dit que ça servait pour les urgences, pas pour faire de l’espionnage de couple.
Crash-test
Plus tricky maintenant, parce que ça peut faire plus mal :
as-tu un salaire ? un revenu à toi ?
Si la réponse est non :
-cherche un boulot
-demande un virement automatique sur ton compte perso à la personne avec laquelle tu vis (ça va la faire grimacer mais c’est une question de survie).
sais-tu quel est ton régime matrimonial ?
Si la réponse est non : va chercher l’info, sérieusement.
si tu as fait un contrat de mariage ou de pacs, te souviens-tu où il est rangé ? (On a dit : pas de ricanements)
Si la réponse est non : demande à la notaire, ou fouille dans tes affaires, on se reparle en septembre.
en connais-tu les implications ?
Là, tu peux aller chercher les infos, et comprendre que non, l’argent que tu as mis de côté sur ton compte n’est pas forcément totalement à toi, que oui, l’appartement acheté à son nom à elle avec l’argent reçu de ses parents n’est pas DU TOUT à toi, que oui, l’intéressement qu’iel a eu dans sa boîte est partagé, bref, je vais pas te faire un dessin parce que selon ton contrat, ça dépend, mais il est temps de te pencher sévèrement sur la question.
sais-tu ce qui est à toi et ce qui est à l’autre?
Même chose : en fonction de ton contrat de mariage/de pacs/de non contrat d’union libre, il faut savoir où est ton nom. Sur le contrat d’achat de l’appartement ? Sur le/les contrats de crédit ? Sur un compte en banque ? Sur plusieurs ?
Attention, selon les cas, si tu rembourses le crédit lave-linge pendant que l’autre a remboursé la maison, il y a des chances que tu te sois totalement fait flouer.
ce qui est à toi te permet-il de te reloger ?
(paiement d’une caution, ou achat d’un appartement, même deux fois ou trois fois plus petit ou de deux fois ou trois fois plus loin ?)
as-tu ton nom sur les emprunts ?
Pardon pour cette question aussi triviale.
as-tu ton nom sur le bail de votre maison ?
Bis. Ce n’est pas toujours de ta faute, parfois tu t’es installé·e bien après la souscription du bail.
es-tu propriétaire de la maison ou d’une partie de la maison ?
Si la réponse est non, c’est bien de se dire que tu as toi aussi quelques droits immobiliers quelque part et que tu n’es pas uniquement là pour financer le canapé et le lave-vaisselle. Attention, si tu as eu la tentation de faire repeindre toute la maison et de financer toute sa rénovation énergétique, j’espère que c’est écrit quelque part.
l’argent qui est sur des comptes à ton nom est-il à toi ou à une communauté (mariage sans contrat) ou à une indivision (Pacs indivis, c’est-à-dire le pacs par défaut qu’on signait avant 2007 ?)
Attention, parfois, cet argent te sert pendant que tous les comptes sont gelés en attendant la succession, mais en fait, la moitié de ces sous est à ta moitié, ou à la succession.
connais-tu vaguement les chiffres et la santé financière de la boîte de ton/ta chérie ?
Si tu viens d’avaler ta salive et que ça t’a déclenché une trachéite, demande des explications.
si ta moitié a une boîte, as-tu de vagues connaissances en comptabilité ou vas-tu être obligé·e de faire confiance à une tierce personne qui connaîtra les chiffres un peu mieux que toi ?
Si la réponse est non, même si tu n’es pas toi-même entrepreneur·euse, inscris-toi à une formation spécialisée. Anne-Laure Fontalirant (Source Expertise comptable) en lance tout prochainement, il y en a sûrement d’autres mais je préfère te recommander les siennes parce qu’elle fait attention à l’argent des hommes et aussi à l’argent des femmes.
connais-tu l’état de ses dettes, et sais-tu si ce sont des dettes communes ou des dettes qui lui sont propres ?
Inspire/Expire. Va voir de plus près. Non, cette newsletter n’a pas vocation à te vautrer dans le confort, le bien-être et la sérénité.
sais-tu si tu as des droits sur sa succession ?
Bon là, je sens que je suis proche de la torture mentale, c’est fait exprès. (#electrochocs).
En gros :
-tu es marié·e : la réponse est oui.
-tu es pacsé·e : la réponse est non, sauf si vous avez fait des testaments, qu’ils sont valables et que tu sais où ils sont,
-tu es en union libre : la réponse est non, sauf si vous avez fait des testaments, qu’ils sont valables, que tu sais où ils sont et dans tous les cas sur ce que tu vas recevoir, tu vas payer 60% de droits de succession.
sais-tu au nom de qui les assurances du crédit ont-elles été souscrites ? Dans quelles proportions ?
Toi aussi, va chercher les documents en PDF de 2012 sur le site d’une banque qui conserve les actes pendant dix ans.
sais-tu où sont les papiers d’identité, le livret de famille, toutes ces joyeusetés ?
Toi aussi, appelle tes enfants en hurlant pour leur demander où est leur passeport qu’iels ont utilisé l’été dernier pour partir en séjour linguistique en Irlande, et retrouve au mielieu des 22 dossiers physiques non ouverts depuis deux ans ce p de livret de famille.
y -a-t-il un ou des testaments ?(je t’avais prévenu·e, on n’est pas trop dans l’ambiance chenille)
plus piégeux : sais-tu où ils se trouvent ? (si la réponse est non, rends-toi service : va faire tes testaments chez ta notaire préférée, non seulement elle les enregistrera, mais en plus, elle te dira s’ils sont valables ou pas. Non, désolée, toujours pas le droit de rigoler.)
allez j’en rajoute une couche : sais-tu à peu près où en sont les comptes de ta moitié et dans quelles banques ils se trouvent ?
Si tu tords un peu la bouche, va poser des questions. Prends des notes, aussi.
sais-tu si ta moitié a des contrats d’assurance vie et si oui, dans quelles compagnies d’assurance ?
Pareil.
sais-tu si ta moitié a souscrit une prévoyance ou s’il y en a une dans sa boîte ?
Si ta moitié est salariée, ça ne dépend pas d’elle. Si ta moitié est indépendante, ça dépend d’elle et tu as le droit de lui détruire les oreilles matin, midi, soir, jusqu’à ce qu’elle s’exécute. Sans rire.
PS : si ça peut te détendre, je suis obligée de reconnaître qu’il y a au moins une des questions sur lesquelles même moi, j’ai pas bon.
Disclaimer : on ne sort jamais indemne d’un crash-test. L’idée n’est pas que tu ressortes avec 100% de tes capacités financières : c’est illusoire. L’idée, c’est que tu sois pas à la place du/de la mort·e pendant que l’autre est aprti gambader dans les fourrés en attendant que les pompiers viennent lui masser les pieds et vérifier qu’iel a le moral.
En gros, ce que tu dois savoir :
où sont les papiers
combien il y a dans ta propre caisse (en cas de séparation chez les couples mariés il y a parfois le droit à une prestation compensatoire mais si tu penses vraiment que ça compense, tu fais fausse route).
de combien tu vas être allégé·e si tu es en communauté ou en pacs indivis (parfois, si c’est toi qui épargnes et l’autre qui dépense, eh bien oui tu peux avoir l’illusion que tu vas t’en sortir mais en fait il va falloir, séparation ou deuil, que tu cèdes la moitié de ce que tu as à l’autre/à sa succession)
à quoi tu as droit sur sa part en cas de deuil, et éventuellement, quels sont les autres amortisseurs prévus (prévoyance, réversion de retraite…)
Si la ou les réponses sont :
non,
je sais pas,
rien du tout,
aucune idée,
zéro,
je t’en pose des questions ?
Ben, tu es mûr·e pour une révision complète. Parce que ton crash test, à un ou à plusieurs endroits, n’est pas bon du tout.
Révision des 100000
Il faut poser les questions. Il faut voir les papiers. Il faut avoir les codes de connexion. Quand les informations ne sont pas communiquées de façon transparente (en mode « t’inquiète, je gère »), il faut protester. Vraiment.
Parfois, tu vas te heurter à quelqu’un·e qui n’a pas tout à fait envie d’aborder le sujet d’un moment où lui/elle partirait, et encore moins l’idée du jour où tu en aurais un peu ta claque. Tu peux aussi voir quelqu’un·e qui te regarde bizarrement d’un air de te dire : « mourir ? moi ? jamais, c’est quoi ces idées cheloues ». Bref, quelqu’un qui va trouver que la révision des 100 000 n’a aucune utilité.
J’ai quatre réponses pour toi.
Faire un testament ne va pas te faire mourir (phrase préférée des notaires)
Penser à ce qui se passe en cas de séparation ne te donne pas forcément envie de te tirer avec la fleuriste, le voisin, ou ton gyneco (ne ricane pas, ça s’est vu aussi).
Refuser, en revanche, de penser à l’équilibre économique de l’autre en dehors de ton couple, c’est un peu considérer que ça n’a pas vraiment d’importance. C’est faire peu de cas de sa survie, de ce qu’il ou elle sera quand toi ou le destin aurez décidé que ça suffit. Je vais être un peu brutale, mais refuser de penser à ça, ben c’est pas franchement une preuve d’amour.
Enfin, tu penses à ton crash-test, mais tu penses aussi à celui de ta moitié. (Ça peut faire réagir, surtout si la moitié en question devait se retrouver dans une panade noire).
Alors va faire cette révision des 100 000, si possible avec ta moitié, réponds à toutes ces questions, si certaines réponses te flaquent le vertige, eh bien réfléchissez-y ensemble (façon l’argent dans le couple en mode collaboratif, co-construction et bienveillance inspirante), mais s’il te plaît, ne fais pas l’autruche sur le sujet. C’est trop grave.
Sinon, tu risques d’avoir de l’huile de vidange sur ta robe ou ton costume de mariage, et ça, c’est quand même pas bon signe.
J’ai pas eu le temps…
De faire le calcul du nombre de femmes qui se font encore flouer par leur boîte, en regardant le baromètre 2023 de la rémunération des cadres publié par l’APEC.
54% des femmes cadres ont été augmentées, et 59% des hommes cadres ont été augmentés. Ouais. Ça fait combien de femmes tout ça ?
(PS ne viens pas me répondre en m’expliquant qu’il manque des chiffres pour trouver l’info, je l’ai déjà compris).
De calculer le manque à gagner de ces 2 800 femmes qui ont poursuivi Goldman Sachs devant les tribunaux pour discrimination de genre, avant d’aboutir in extremis, en mai, alors que le procès était prévu pour juin, à un accord. La banque s’est acquittée d’un chèque de 215 millions de dollars, ça pourrait faire une moyenne de 76 785 dollars par plaignante. Pour celles qui luttent depuis treize ans, ça fait un peu léger par année. D’autant qu’une fois les frais d’avocats déduits, en fait, le montant moyen par plaignante n’est plus que de 47 000 dollars. C’est une avancée et une reconnaissance des inégalités de traitement, mais j’ai encore un peu de mal à me réjouir complètement.
Et je prends le temps…
De saluer avec beaucoup de coeurs 🧡❤️💙💛💚🩷 et de remerciements👋👋👋👋👋 le co-fondateur de Ginkio Topics, Jean-Baptiste Diebold, qui raccroche les gants pour de nouvelles aventures. Voilà pourquoi cette deuxième version de la #17 est sur Substack.
Avec Benjamin Laible et Florent Joinville, qui est devenu leur associé, Jean-Baptiste a lancé Ginkio en 2018.
C’est quoi ? c’est une plateforme de portfolios pour les journalistes, les réalisateur·ices et les auteur·ices. C’est un espace sur lequel on peut montrer non seulement qui on est, mais surtout ce qu’on fait. C’est un site hyper-utile pour celleux qui veulent prouver de quoi iels sont capables, mais aussi pour celleux qui cherchent des auteur·ices spécialisé·es.
En 2021, ils ont aussi lancé Ginkio Topics, un outil pour newsletters, gratuites ou payantes. Malheureusement, ça n’a pas marché suffisamment vite, ou suffisamment fort, et aujourd’hui, ils ont tous d’autres projets.
Bonne nouvelle, Ginkio, la plateforme de portfolios, va continuer d’exister, prise en charge par une super équipe (à ce stade je ne sais pas si j’ai le droit d’en dire plus alors tu auras les infos bientôt).
Mauvaise nouvelle, Ginkio topics s’arrête dans quelques semaines, et c’est triste.
Voilà pourquoi Prends l’oseille est sur Substack aujourd’hui.
Je remercie Benjamin et Florent pour leur écoute et leur réactivité quand j’avais des suggestions ou des bugs. Je leur souhaite bonne route.
Mais Prends l’oseille, je l’ai surtout lancée avec le soutien, les conseils, l’enthousiasme, les relais de Jean-Baptiste (qui est aussi mon ami, hein, n’ayons pas peur des mots), alors pour tout ça, je le remercie très très chaleureusement, et même si je le lui ai déjà dit de vive voix, ça me semblait très important de le lui dire ici aussi, alors je lui souhaite plein de succès dans ses nouveaux projets (et je peux te dire qu’il y a du lourd).
Et puis trois infos en vrac
Tu as déjà reçu cette newsletter en version Ginkio, si tu veux retrouver les futures en version Substack, pense à sortir l’adresse de tes spams.
Les ateliers d’Oseille & compagnie de la saison sont terminés, il y a aura cet automne :
-deux sessions en visio les lundis et mercredis de 19h à 21h, avec un replay si tu as été interrompu·e par tes colocs,
-une session à Paris en chair et en os au Delavillle café, les samedis matins à 9h30 (pas plus cher, sauf pour les petits déjeuners qu’il faut payer, moins de monde, plus de temps, rythme plus cool parce que c’est le samedi matin et que tu ne regrettes jamais de t’être lévé·e tôt).
Et puis je fais une pause🏖️ de quatre semaines mais tu peux reprendre rendez-vous pour la rentrée ici.
Et salut sinon!